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Soha BECHARA

Née à Beyrouth en 1967, originaire du Sud-Liban.
Suite à l’invasion israélienne du Liban en 1982, elle a adhéré, en tant que communiste, au Front de la Résistance Nationale Libanaise contre l’occupation israélienne. Elle a été détenue dix ans au camp de Khiam. Actuellement, elle continue de militer en Europe au sein de Urgence Palestine et BDS, afin de faire connaître et de revendiquer les droits inaliénables du peuple palestinien.
Durant son internement à Khiam, elle a réalisé clandestinement, avec des matériaux de fortune, de petits objets qui ont pu échapper à la destruction. “L’objet incarne la mémoire d’un événement vécu par tout un groupe. Il garde vivant un moment d’histoire ancré dans l’Histoire”. Témoins de la volonté irrépressible de créer “afin de préserver notre humanité”, nombre d’entre eux ont été présentés dans l’exposition Trames.

Eliane BEYTRISON

Plasticienne, vit et travaille à Florence (I).
Formée à l’Ecole cantonale des Beaux-Arts de Sion puis à l’Accademia dei Belle-Arti de Florence, elle poursuit des études de restauration de peinture à l’Università Internazionale del Arte (UIA) de Florence. Elle restaure ensuite des fresques et des œuvres sur papier dans l’Atelier Byblos et l’Atelier G. Ventura à Florence, puis au Cabinet des Estampes de Genève.
Ses recherches se développent essentiellement via le dessin et la peinture, présentées dans de nombreuses expositions personnelles ou collectives, ou encore appliquées à des scénographies théâtrales.
Elle aborde ensuite l’univers hospitalier par le biais d’un travail alimentaire, qui va peu à peu la passionner tant sur un plan humain qu’artistique. Le livre Soins intensifs – Croquis est une concrétisation de la rencontre de ces deux univers.

Silvano CATTAÏ

Né en 1951 en Belgique de parents italiens, s’installe à Paris en 1969 où il étudie le cinéma et les sciences humaines à l’Université Paris-VIII.
Commence à travailler dans le domaine du cinéma tout en menant des recherches picturales (huile, acrylique, multimédia). En 1979 part aux Etats-Unis pour étudier à l’American Film Institute de Los Angeles. L’année suivante, s’installe à New York où il travaille comme cameraman, chef-opérateur, tout en continuant à peindre.
En 1984 rejoint The Art Students League of New York et commence la sculpture. En 1989 s’installe en Italie – à Pietrasanta, Carrara, Seravezza – où il travaille exclusivement la pierre, le bronze et autres métaux. Il monte alors un atelier à Seravezza (Lucca) où il vit et travaille actuellement.
Vers 2000 met au point la technique du découpage plasma (plasma-cutting) pour l’adapter à ses créations et réalise ainsi des sculptures aussi bien que des gravures. Ces recherches le conduisent à renouer avec la peinture, tout en gardant le lien avec le métal. Depuis 2021 il crée ainsi de grandes peintures sur aluminium.
Participe à de nombreuses expositions à travers le monde.

Suzanne CHAPPAZ-WIRTHNER

Après L’obtention d’une maturité classique au collège Sainte-Marie des Anges à Sion, elle entreprend des études d’ethnologie à l’Université de Neuchâtel. Son mémoire de licence porte sur les Tschäggättä du Lötschental.
D’autres recherches suivent, qui aboutissent à une thèse de doctorat intitulée Le Turc, le Fol et le Dragon. Figures du carnaval haut-valaisan.
Elle a été à plusieurs reprises chargée de cours aux Universités de Neuchâtel, de Bâle et de Lausanne, a participé à des colloques scientifiques et publié de nombreux articles dans des revues d’anthropologie suisses et françaises.
Elle a contribué également à la conception d’expositions pour le Musée d’ethnographie de Neuchâtel et le Musée d’histoire du Valais et collaboré avec l’Ecole cantonale d’art du Valais.
Elle poursuit aujourd’hui ses recherches sur des figures de transgression puisées dans le champ rituel et dans le champ littéraire.

Jacques CORDONIER

Jacques Cordonier a suivi une double formation, en science de l’information et comme enseignant. Après avoir été responsable de formation à l’Ecole de bibliothécaires de Genève, il en prend la direction en 1985. Très actif au sein des associations professionnelles, il assure la rédaction de la revue Arbido-R de 1986 à 1989.
Puis il est nommé directeur de la Bibliothèque cantonale du Valais (devenue Médiathèque Valais en 2000). Il met sur pied son informatisation, en fait une institution reconnue et développe le réseau de lecture publique dans l’ensemble du canton. En parallèle à ses fonctions à la Médiathèque, il dirige le Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale (Rero) de 2001 à 2003.
En 2005 il est nommé directeur du Service de la culture valaisan nouvellement créé, qui chapeaute la Médiathèque, les Archives, les Musées et le Conseil de la culture. En 2009 il quitte la direction de la Médiathèque pour se consacrer à ses fonctions de directeur du Service de la culture. Il prend sa retraite en août 2020.

Yolande CROWE-VERNES | Hélène MALLET

Une licence d’anglais de l’Université de la Sorbonne, à Paris, conduit Yolande Vernes-Crowe à s’installer ensuite en Angleterre, où elle obtient quelques années plus tard un doctorat en archéologie et histoire du monde musulman de l’Université de Londres, School of Oriental and African Studies (SOAS).
Elle poursuit ses recherches plus spécialement dans les domaines de l’architecture et de la céramique moyen-orientale. Puis elle intervient comme archéologue sur trois sites iraniens dont celui de Suse, inscrit depuis 2015 au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Dans le domaine de l’enseignement, elle a créé des séries de cours à l’Université de Ann Arbor aux Etats-Unis, au Victoria and Albert Museum à Londres, ainsi que pour les maisons de ventes Sotheby’s et Christie’s. En parallèle, elle accompagne pendant une quarantaine d’années de nombreux voyages à travers l’Asie.
Elle est intervenue régulièrement dans les congrès internationaux liés à sa spécialisation et a contribué à diverses publications, dont l’Encyclopédie de l’Islam. Son catalogue raisonné Persia and China, Safavid blue and white ceramics in the Victoria and Albert Museum 1501-1738, qui paraît en 2002, est devenu un ouvrage de référence.
Hélène Mallet était sa grand-mère.

Sarah DELL’AVA

D’abord formée auprès de Manon Hotte, à l’Atelier Danse Manon Hotte et à la Compagnie Virevolte, compagnie de jeunes danseurs-créateurs (Genève, Suisse, 1995-2006). Parallèlement, développe une pratique en arts visuels grâce à l’enseignement d’Ariane Courvoisier, au Collège Claparède.
Par la suite, déménagement à Montréal, au Québec.
Complète un baccalauréat (2009) et une maîtrise (2012) en danse contemporaine à l’Université du Québec à Montréal.
Alimente également sa réflexion depuis 2008 par de nombreux stage de buto auprès de Jocelyne Montpetit. La pratique du yoga guide et nourrit la démarche.
Collabore en tant qu’interprète auprès de différents chorégraphes québécois: Les Sœurs Schmutt, Geneviève Caron-Ferron, Emmanuel Jouthe et Manon Oligny.
Développe divers projets chorégraphiques.
sarahdellava.org

Alain DUBOIS

Licencié ès Lettres de l’Université de Fribourg (2003) et diplômé de l’Ecole nationale des chartes (2007), Alain Dubois a notamment développé une expertise dans les domaines de la gestion de l’information et de la préservation numérique.
Il a exercé en tant qu’archiviste cantonal et directeur des Archives de l’Etat du Valais entre 2014 et 2022.
Président de l’Association des archivistes suisses de 2019 à 2023, il est actuellement chef du Service de la culture du Canton du Valais.

Noé DUBOIS

Inspiré par les films de Vincent Chabloz, le jeune photographe Noé Dubois se passionne très tôt pour les paysages du Jura et la faune qui y habite. Accompagnant de nombreux naturalistes sur le terrain, il découvre peu à peu un monde sauvage, bien que proche. Ces observations le conduisent à vouloir saisir quelques-unes de ces rencontres fugaces.
Il commence par réaliser de petites vidéos avec un téléphone monté sur une longue-vue, mais c’est à l’âge de 13 ans qu’il débute véritablement la photographie avec l’achat de son premier reflex.
Il a déjà participé à quelques expositions en Suisse et en Europe.
Noé Dubois